Présentation de la semaine, Michael Silverman. Né en 1974, originaire d’Ecosse, il a débuté son aventure au Signal FC Bernex-Confignon auprès de la section féminine. Tout d’abord coach, il a ensuite passé par toutes les fonctions au sein de la section durant 17 ans. Après ce long chemin, et voulant passer plus de temps autour des terrains où joue son fils cadet, il rédige désormais des articles pour le site internet du club. Lorsque le calendrier du GSHC le permet, il est au micro lors des matchs de la 1ère équipe, et reste également membre du comité. 

– Salut Michael, peux-tu te présenter en 100 mots ?

Michael Silverman, fan de sport et en particulier le football et le hockey sur glace. J’ai débuté en tant que joueur en junior à Meyrin, puis après une pause tennistique, j’ai repris le chemin des terrains à Genève-Ville, avant de m’engager en tant que coach pour la première équipe féminine au Signal FC. Depuis, j’ai participé à l’évolution de la section féminine durant 17 ans avant de décider de suivre d’autres équipes du club, et en particulier celle de mon fils cadet.

– Quel est ton rôle au sein du Signal FC Bernex-Confignon ?

Membre du comité, speaker lors des matchs de la 1ère et « journaliste » pour le site web. Auparavant, j’ai occupé toute les fonctions de coach à entraîneur, en passant par responsable technique puis terminant en tant que responsable au sein de la section féminine du club. J’ai également été responsable du tournoi Indoors féminin durant 9 ans.

– Depuis combien de temps es-tu au club ?

Depuis 1999, et donc je fête mes 20 ans au club cette saison. Difficile de partir d’un club aussi chaleureux.

– Ton plus grand souvenir au sein du Signal FC Bernex-Confignon ?

D’avoir le car de l’équipe être escorté par une moto de la police Bâloise jusqu’au stade pour un match des M-18 féminine, car cette rencontre avait lieu le même jour qu’un match capital entre Bâle et Zurich pour le titre de Super League.

– Voilà 95 ans que le club existe… Peux-tu nous donner une anecdote qui t’a marqué ?

J’en ai plusieurs, mais peut-être la plus drôle est celle où lors d’un match de Coupe Suisse en 2001 face au Stade Nyonnais, j’ai repéré Andy Roxburgh, qui a été un des grands entraîneurs de l’Ecosse et 1er responsable technique à l’UEFA de 1994 à 2012, on a annoncé sa présence au micro au grand dam de son fils gardien de l’équipe adverse.

Et quand j’ai été me présenter à lui, il m’a demandé ma fonction au club, et je lui ai dit que j’étais entraîneur d’une équipe féminine où jouait mon épouse, et lorsqu’il m’a demandé depuis combien de temps on était marié, je lui ai répondu : « depuis hier ! ». Sa femme m’a dit que mon épouse était très gentille de me laisser venir au match dès le lendemain de notre mariage, ce à quoi je lui ai répondu qu’elle était à la buvette pour aider ! Andy Roxburgh a éclaté de rire et a dit à sa femme, « Tu vois, le football est plus important que tout !!! »

– As-tu d’autres passions et lesquelles ?

Le GSHC, pour lequel je suis membre du staff officiel en tant que chronométreur. Sinon j’adore le cinéma, même si je m’y rends moins souvent. Je suis également mon club de cœur, les Glasgow Rangers, qui a subi une relégation administrative, mais qui va bientôt reprendre son règne. 

– Ton plat et boisson préférés ?

Un bon burger à l’américaine avec une bonne bouteille de rouge, ponctuée d’un Whisky pur malt.

– Quelle question aurais-tu aimé qu’on te pose et peux-tu y répondre ?

Je crois que j’ai beaucoup dit, mais peut-être quels joueurs t’ont marqué.

Je dirais sans hésiter, Ally McCoist pour sa dévotion à son club et Steven Gerrard pour son charisme.

Interview réalisé par Michael Silverman