Nathalie Silverman, co-entraîneur de l’équipe juniors féminine FF-15.
Présentation de la semaine, Nathalie Silverman, co-entraîneur de l’équipe juniors féminine FF-15.Une passionnée de football, avec une très grande carrière au sein du Signal FC Bernex-Confignon en tant que gardienne de l’équipe active. Elle a joué jusqu’en 1ère ligue durant trois saisons et plus de dix ans en 2ème ligue inter. Elle a également été membre du comité centrale, responsable de la section féminine du club, entraîneur des gardiennes et à participer à la vie du club pendant plus de vingt ans. Après un break où elle a pris le temps de suivre ses enfants débuter chez les juniors, elle revient cette saison au club, en prenant la place de co-entraîneur avec Jacqueline Abreu et donne également un coup de main à l’école de football les mercredis après-midi sous la direction de Antoine Betran.
– Peux-tu te présenter en quelques mots ?
Je m’appelle Nathalie Silverman, j’ai 44 ans, je suis mariée, j’ai deux enfants de 15 et 11 ans et suis entraîneur de l’équipe juniores FF-15 avec Jacqueline Abreu, entraîneur des gardiennes des deux équipes féminines, monitrice à l’école de foot et aussi grande supportrice de mon fils Gregory qui joue dans l’équipe D3.
– D’où vient ta passion pour le football ?
De ma mère. Elle était une grande sportive dans sa jeunesse et elle nous appris, à mes frères et à moi, plein de sports, surtout le basket et le football. Puis, je crois me souvenir que j’ai eu le déclic très tôt pour ce dernier, mais dans les années 80, nous étions au début d’une belle
aventure dans le football féminin. Ce qui fait que j’ai commencé le foot vers 13-14 ans.
– S’il y a un joueur que tu aurais voulu affronter dans ta carrière, ça serait ?
Ayant été gardien de buts (je n’aime pas le terme « gardienne de buts »…), j’aurais aimé affronter Raul, du Real, quand il était avec Zidane, car l’association de ces deux joueurs valait son pesant d’or !
– Quel style de jeu prônes-tu ? Préfères-tu l’école Barça, Ajax, Juventus…
J’aime le beau jeu, la volonté d’être agressif (dans le bon sens du terme) tout en respectant l’adversaire et ses coéquipiers.
– Quels sont tes objectifs pour cette saison ?
L’objectif avec nos filles, c’est toujours la progression en s’amusant.
– Si tu pouvais entraîner l’équipe et le club de ton choix, ça serait ?
N’importe quelle équipe du Signal FC, du moment que la motivation et la mentalité de celle-ci me plait.
– Qu-est-ce qui t’as attiré à venir au Signal FC Bernex-Confignon ?
C’est un facteur du nom de Bernard Bohème ! Plus précisément, j’ai commencé le football à Vernier et nous avons eu quelques soucis entre le club et l’entraîneur. Mon père, Gilbert Quiblier, était et est toujours mon supporter n° 1, nous défendu contre le comité du Vernier qui nous désignaient toutes coupables de tous les maux du club. En parlant avec Bernard Bohème, facteur qui passait par le bureau où mon père travaillait, il a appris que Bernard était entraineur d’une équipe de fille à Bernex. Après moult tractations pas évidentes, à cette époque-là, avec le comité du Signal, nous sommes arrivées en nombre, soit une équipe active de 20 joueuses. De là est née la section féminine et mon père a été catapulté responsable de la section féminine du Signal FC Bernex-Confignon.
– Jusqu’où souhaites-tu aller en tant qu’entraîneur ?
A dire vrai, je ne me suis jamais posée la question… Je suppose que j’irai là où m’emmène ma motivation et ma sensibilité.
– As-tu d’autres passions et lesquelles ?
La marche rapide, le hockey en tant que spectatrice et mes deux plus grandes passions : mes enfants !
– Ton plat et boisson préférés ?
Tout ce qui peut se partager en famille et entre amis !
– Si tu pouvais composer l’équipe de rêve, qui prendrais-tu ?
Je n’ai pas d’équipes ou de joueurs/joueuses favoris, j’aime les joueurs/joueuses qui présentent du beau jeu et surtout un bon état d’esprit, tant sur que en dehors des terrains.
– Ta destination de vacances rêvée ?
Il y en a tellement ! Et peut-être que ces destinations resteront des rêves. Mais qui sait …?
– Le stade le plus marquant que tu as visité ou joué ?
Je n’en ai pas vu beaucoup, mais celui qui m’a le plus marqué, surtout pour la ferveur de ses supporters, c’est Ibrox Park, à Glasgow.
– Quel entraîneur t’inspire le plus ?
Pas un en particulier, mais je parlerai d’un entraineur que j’ai eu et qui m’a fait évoluer, autant physiquement que mentalement, dans le cadre du football : Alain Yakoubian. Pourtant, j’en ai eu des entraîneurs, mais lui restera vraiment mon entraîneur préféré, pour son écoute,
ses conseils et, malgré son côté « ours » comme il le dit lui-même, sa patience envers « ses » filles !
Merci à Denis Guyot le photographe de certains photos.
Michael Silverman